Solutions concrètes de discipline émotionnelle dans le Coran
Le Coran fournit également un ensemble de mesures pour parvenir à une discipline émotionnelle, dont la plus importante est le respect des commandements divins.
«فَمَنْ تَبِعَ هُدَايَ فَلَا خَوْفٌ عَلَيْهِمْ وَلَا هُمْ يَحْزَنُونَ»
« Ceux qui [le] suivront (le guide envoyé par Dieu) n'auront rien à craindre et ne seront point affligés » (Coran 2 :38)
L'une des stratégies du Coran pour utiliser les émotions et équilibrer les émotions négatives, est de décharger ces émotions au moyen de l'adoration :
«وَادْعُوهُ خَوْفًا وَطَمَعًا»
« Et invoquez-Le avec crainte et espoir » (Coran 7 :56)
Prêter attention à ces deux aspects (peur et espoir) provoque un équilibre émotionnel par rapport à Dieu et par rapport à la création.
Même si l'homme exprime en secret, à Dieu, ses émotions et ses besoins, exprime ses peurs et Lui demande de les éliminer, il espère finalement la grâce et la miséricorde de Dieu.
Le Saint Coran met également en garde contre les joies éphémères et enivrantes de ce monde :
«وَفَرِحُوا بِالْحَيَاةِ الدُّنْيَا وَمَا الْحَيَاةُ الدُّنْيَا فِي الْآخِرَةِ إِلَّا مَتَاعٌ»
« Ils se réjouissent de la vie sur terre, mais la vie d'ici-bas ne paraîtra que comme une jouissance éphémère en comparaison de l'au-delà » (Coran 13 :26)
Une telle vision empêche une personne de connaitre un bonheur excessif face aux plaisirs matériels, et lui donne le pouvoir de contrôler ses émotions lorsqu'elle les perd. En fait, elle comprend que le chemin du bonheur est en relation avec Dieu et en prêtant attention à Sa grâce et à Sa miséricorde, et non à cause des affaires passagères de ce monde éphémère :
«قُلْ بِفَضْلِ اللَّهِ وَبِرَحْمَتِهِ فَبِذَٰلِكَ فَلْيَفْرَحُوا»
« Dis : « [Ceci provient] de la grâce d'Allah et de Sa miséricorde Voilà de quoi ils devraient se réjouir » (Coran 10 :58)
Le Coran connait les moyens de contrôler les émotions, en relation avec Dieu et ses volontés. Si les joies doivent être des manifestations de la grâce divine, les émotions négatives doivent aussi se situer, dans la prière, entre la crainte et l’espoir.
