Les gouvernements islamiques ne devraient pas rester passifs face aux criminels
Le guide suprême de la révolution islamique a fait ces remarques lors d'une réunion avec des membres du Congrès pour la commémoration des martyrs de la province de Lorestan, mercredi, soulignant que "La présence des dirigeants d'États oppressifs et criminels dans les territoires occupés montre leur préoccupation quant à la désintégration du régime sioniste".
Faisant référence aux voyages des dirigeants occidentaux dans les territoires occupés par Israël pour réaffirmer leur soutien au régime, l’ayatollah Khamenei a ajouté :
"Les gouvernements islamiques ne devraient pas rester passifs face aux criminels. La victoire appartient certainement à la Palestine."
L'ayatollah Khamenei a également déclaré que Gaza est maintenant "le théâtre de l'innocence d'un côté et de la force de l'autre".
Il a qualifié de "décisif" et "irréparable" le coup porté à l'entité usurpatrice par les combattants palestiniens lors de leur raid du 7 octobre, baptisé Opération Tempête d’Al-Aqsa, soulignant : "Le peuple de Gaza est vraiment opprimé, et cet ennemi impitoyable et assoiffé de sang, ce régime terroriste usurpateur, ne connaît aucune limite dans ses crimes. Il tue mille personnes dans un seul bombardement.
Il a ajouté : "Dans ce cas, les États-Unis sont un complice avéré des criminels. Autrement dit, les mains des États-Unis sont souillées jusqu'aux bras du sang des opprimés, des enfants, des patients, des femmes, etc. En réalité, [les États-Unis] gèrent d'une certaine manière les crimes commis à Gaza."
L'ayatollah Khamenei a déclaré que le régime israélien "blessé" et "épuisé" se venge du peuple de Gaza après le coup décisif qu'il a reçu de la part des combattants palestiniens… cependant, toute cette cruauté et ces crimes ne mèneront finalement nulle part, et la victoire appartient à la nation palestinienne dans cette [bataille] et dans les futures [batailles], malgré tout le soutien des criminels du monde’’.
L'ayatollah Khamenei a déclaré que les dirigeants des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de la France et de l'Allemagne rendent des visites de solidarité aux territoires occupés et fournissent à Israël des bombes et d'autres armes dans le but de sauver le régime.
