La communauté chrétienne du Pakistan condamne les insultes au Coran

7:41 - September 18, 2023
Code de l'info: 3485997
ISLAMABAD(IQNA)-Les chrétiens pakistanais tout en condamnant les autodafés du Saint Coran, ont appelé à une punition sérieuse pour les profanateurs.

Des représentants chrétiens pakistanais, lors d’une réunion avec Ehsan Khaza’i, attaché culturel de l'ambassade iranienne d’Islamabad, ont souligné la nécessité de respecter les valeurs sacrées des religions et le Coran, et ont exigé une punition sérieuse de la part des institutions internationales, pour les extrémistes suédois et les profanateurs du Coran.

Ehsan Khaza’i a remercié les chrétiens pakistanais pour leur condamnation des récentes profanations du Coran, en Suède et au Danemark.

Faisant référence aux points communs entre l'Islam et le Christianisme, il a déclaré : « L'Islam est une religion de paix qui met toujours l'accent sur le respect mutuel. Le but de ces complots n'est pas seulement d’attaquer les musulmans mais toutes les religions divines, c'est pourquoi l'entente des religions divines est plus que jamais nécessaire pour empêcher ces actions qui provoquent les musulmans ».

Christopher Sharaf, représentant de la communauté chrétienne du Pakistan, a déclaré : « La profanation du Coran, en Suède et au Danemark, était un acte inapproprié et très regrettable, que la communauté chrétienne du Pakistan condamne fermement. Aucun vrai chrétien ne se permet d’insulter les valeurs sacrées des autres religions. Le but est de créer la sédition, la discorde et des conflits entre les communautés chrétiennes et musulmanes, et nous devons tous faire attention ».

La délégation chrétienne était composée de prêtres des églises, dont le révérend père Christopher Sharaf, adjoint du Centre d'études chrétiennes, le révérend père Rashid, le révérend père Parvez, le révérend père Christopher, le révérend père Amon et le révérend père Asif.

Dans la déclaration finale, les prêtres du Pakistan ont souligné la nécessité du respect aux livres saints, et exigé la cessation et la condamnation de tels actes effectués au nom de la liberté d'expression, par les institutions responsables et internationales.

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