Sourates du Coran / 113

Le refuge divin contre le mal des créatures

10:42 - September 10, 2023
Code de l'info: 3485919
TEHERAN(IQNA)-L’être humain est confrontée à de nombreux problèmes et difficultés, face auxquels il est impuissant.

La 113ème sourate du Coran est la sourate « Falaq », une sourate mecquoise de cinq versets et la 20ème sourate révélée au Prophète (psl).

Falaq signifie « petit matin » et « aube ».

Le premier verset demande au Prophète (psl) de chercher refuge auprès de Dieu :

«قُلْ أَعُوذُ بِرَبِّ الْفَلَقِ »

« Dis : Je cherche refuge auprès du Seigneur de l'Aube naissante »

« Falak » signifie séparer quelque chose d'autre chose, comme la séparation de la nuit et du matin. Ce mot est donc utilisé pour désigner l’aube.

Le commandement continue dans le deuxième verset quand Dieu dit au Prophète (psl) :

« من شر ما خلق »

« Contre le mal des êtres qu'Il a créés »

Ce verset ne signifie pas que la création de Dieu est accompagnée du mal, mais que le mal se produit lorsque les créatures s’écartent des lois de la création et quittent le droit chemin.

Dans le verset suivant, cet ordre est complété :

« وَمِنْ شَرِّ غَاسِقٍ إِذَا وَقَبَ »

« Contre le mal de l'obscurité quand elle s'approfondit »

 « غَاسِقٍ » signifie la tombée du jour et le moment où la lumière du soleil disparaît. La raison pour laquelle on attribue le mal à la nuit, est que la nuit, avec son obscurité, augmente les possibilités de délits, et l'homme a moins de pouvoir de défense la nuit.

Certains commentateurs ont considéré que le mot « غَاسِقٍ » désigne tout mal qui arrive à l'homme.

La suite de la sourate évoque un autre danger :

«وَمِنْ شَرِّ النَّفَّاثَاتِ فِي الْعُقَدِ »

« Contre le mal de celles [les sorcières] qui soufflent sur les nœuds »

 « نَّفَّاثَاتِ » signifie verser une petite quantité de salive, et comme cela se fait en soufflant, « نَّفَّاثَاتِ » signifie aussi « souffler ».

De nombreux commentateurs ont traduit « نَّفَّاثَاتِ » par « sorcières qui murmurent des phrases » et « soufflent sur les nœuds ».

Bien sûr, certains commentateurs considèrent que ce mot a aussi le sens de « tentation » et de murmures aux oreilles des hommes et en particulier de leurs femmes, pour les faire changer d’avis.

Le dernier danger évoqué dans cette sourate, est la jalousie qui est un des pires défauts de l’être humain et son placement à côté d’autres maux, montre à quel point la jalousie peut être dangereuse pour les humains.

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