Ce débat a été demandé «par le Pakistan au nom de plusieurs membres de l'Organisation de Coopération Islamique», a déclaré le porte-parole du Conseil, Pascal Sim, aux journalistes.
Inquiétude quant à l'adhésion de la Suède à l'OTAN
Par ailleurs, le fait que la Suède ne parvienne pas à empêcher les provocations, notamment après qu'un exemplaire du Coran a récemment été brûlé en public, soulève des inquiétudes quant à la demande d'adhésion du pays à l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN), a déclaré mardi le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan.
"Le système de sécurité suédois n'est pas capable d'empêcher les provocations. Cela n'apporte pas plus de force mais plus de problèmes à l'OTAN en matière de stratégie et de sécurité, à un moment où l'adhésion de la Suède à l'OTAN est en cours de discussion", a affirmé M. Fidan.
Il a néanmoins fait savoir qu'Ankara approuvait toujours l'adhésion de la Suède à l'OTAN, à condition que Stockholm "finisse son devoir", en référence à la lutte contre les groupes terroristes.
Le conseil suprême islamique d'Ouganda condamne
En Ouganda, le Conseil suprême islamique a condamné lundi l'autodafé du Saint Coran en Suède, le qualifiant de "brutal et irrespectueux" envers une religion adoptée par plus de deux milliards de personnes.
S'adressant à Iran Press dans son bureau du Conseil suprême islamique ougandais, le vice-mufti d'Ouganda, le cheikh Muhammad Ali Waiswa, a appelé la Suède et d'autres pays européens à "cesser de protéger les comportements provocateurs envers les musulmans et qui perturbent leur paix sociale".
Il a ajouté que "provoquer la violence parmi les musulmans qui vivent en paix n'a aucune justification".
"Dans un monde aussi civilisé que dans une société européenne, il est choquant que quiconque soit autorisé à mettre en colère plus de deux milliards de personnes sans répercussions", selon la même source.