Ahmad Noayna et la guérison des cœurs par le Coran
Ahmad Ahmad Noayna, pédiatre et célèbre lecteur coranique égyptien, est né en 1954 à Métoubes et a fait ses études de médecine à Alexandrie.
Ahmad Ahmad Noayna est entré à la radiotélévision égyptienne en 1979, où il a fait connaissance avec les grands lecteurs égyptiens notamment avec le style de lecture de Moustafa Ismail qu’il imitait à merveille.
Ahmad Ahmad Noayna voyageait pendant le ramadan, dans de nombreux pays, a remporté les compétitions internationales de Malaisie et de l’Inde en 1985 et 1995, et fait partie de nombreux jurys de compétitions coraniques.
L’hebdomadaire « Al Yaoum Al Jadid » a effectué un entretien avec ce grand lecteur égyptien qui a déclaré qu’il avait mémorisé l’intégralité du Coran à 8 ans et appris les règles de lecture auprès du maitre Ahmad Shawa et du cheikh Ali Shahab-o-din.
« J’ai appris les dix lectures auprès du cheikh Ommar Tarir Na’man et de sa femme, Om Saad, deux professeurs aveugles que je rencontrais tous les jours pendant mes études à l’université, après la prière du matin. Je lis deux parties du Coran sur le parcours de l’hôpital, et au moins cinq parties par jour, et encore plus pendant le Ramadan car je participe aux réunions coraniques. Aujourd’hui, les lectures d’un millier de lecteurs sont diffusées à la radio coranique, et cela montre que cette radio n’est nullement en déclin. J’écoute encore les lectures de Moustafa Ismail, Menshawi, Ahmad Amer et Ghalvash, et je pense que les nouveaux lecteurs s’en sont tous inspirés. J’ai rencontré Abdoul al Halim Mahmoud, ancien cheikh d’Al Azhar, à la mosquée Seyedi Ali Al Salman, à Alexandrie, c’est lui qui m’a demandé de lire le Coran à la radio. Les écoles traditionnelles d’enseignement coranique en Égypte, ont laissé la place aux mosquées, c’est une évolution positive à mon avis. Après une prière en commun avec l’Ayatollah Khamenei, j’ai été invité à faire une lecture coranique et le guide m’a dit que ma lecture ressemblait beaucoup à celle de Moustafa Ismail mais que je ne l’imitais pas, puis je lui ai dis que j’étais Seyed, descendant de l’Imam Hossein (as), et il m’a donné un châle de couleur verte et un vêtement que portent les religieux de couleur claire », a-t-il déclaré lors de cet entretien.
